Développement personnel : Sois ton propre choix !
Les standards de beauté, d’appartenance et de reconnaissance nous ruent vers des stéréotypes et actions qui influencent nos visions et modes de vie. Nous avons tendance à nous obstiner dans une recherche accrue et rude de la bonne image qui nous ferait rejoindre le cercle des « belles personnes », des personnes ayant les « bons comportements » ou encore des personnes majoritairement acceptées.
Nos sociétés ont défini un bon nombre de critères qui octroient plus d’atouts à certains qu’à d’autres. Ces considérations peuvent être mises en avant aussi bien sur le plan esthétique, social, racial que religieux. Partant de ces critères, certains vont jusqu’à sacrifier leur existence pour faire partie de la norme ou tout simplement s’exclure et sombrer à cause des diktats.
Les considérations
Les croyances et jugements mettent en avant des attributs physiques, moraux ou comportementaux qui auront tendance à stigmatiser et auto-exclure une frange de la population qui ne se retrouvera pas dans les clichés.
• Sur le plan esthétique : Des normes de beauté ont été plébiscitées et les différentes représentations de la mode et de la beauté au niveau mondial mettent en avant les caractéristiques définies pour hisser les modèles choisis comme étant les plus beaux.
• Sur le plan de l’appartenance : Dans certaines parties du monde, il existe différentes classifications de la population qui, selon leur descendance, pourront se voir attribuer les titres de noblesse, de bourgeois… Ou cette appartenance pourra encore leur faire suivre la religion qui leur sera destinée. Et en fonction de la position géographique, ces caractéristiques peuvent représenter une faiblesse car les réalités feront que certaines appartenances seront considérées comme étant les meilleures et d’autres seront marginalisées.
• Sur le plan racial : Nos couleurs de peaux représentent nos premières différences visibles à l’œil nu mais cela ne s’arrête pas là car nos habitudes et cultures viennent creuser l’écart et créer les refus d’acceptation pouvant aboutir au racisme et créer des préjugés visant à considérer telle ou telle autre communauté comme étant tous tributaires d’actes malveillants ne pouvant être généralisés à tous.
• Sur le plan social : On dira que les personnes qui ont une certaine personnalité et une certaine souplesse relationnelle sont meilleures. Plus encore, les personnes renfermées ou réservées peuvent être victimes de leur tempérament et critiquées dans leur façon d’être car elles auront été différentes de « la norme ».
L’impact
Nous vivons dans un monde disparate, pluriel et multidimensionnel, nous n’avons donc pas les mêmes idéologies, ni les mêmes morphologies et encore moins les mêmes croyances. De ce fait, les choix doivent être multiples et non restrictifs.
Mais, les faits sont là et l’idéalisation existe et a été prônée par nos aïeux. Cependant, nous nous rendons compte, au fur et à mesure de la précarité de la méthode.
En effet, certains viennent au monde en étant déjà condamnés à faire partie de ceux qui sont vus comme étant les plus faibles ou encore les moins adulés. Ils vivront en étant tout le temps critiqués, rabaissés, jugés, … juste parce qu’ils ont cette particularité que l’humain a voulu assombrir.
En fonction de la personnalité et de la force des personnes, les réactions ne sont pas les mêmes. Certains stigmatisés ont pu en faire fi et trouver leurs voies mais d’autres ont dû tout remettre en cause pour évoluer dans ce milieu opaque et hostile à plusieurs niveaux.
Les préjugés sur le plan esthétique ont créé un mal-être chez certaines personnes qui sont en recherche perpétuelle de l’image idéale et standardisée, et qui peuvent parfois recourir à des méthodes néfastes qui mettront en danger leurs vies.
Sur d’autres plans, la stigmatisation peut entraîner l’éloignement, la fuite, le déni d’appartenance ou encore attiser la haine entre communauté.
Les résolutions
Avec la modernisation et les niveaux de vie qui évoluent au même rythme et à différentes échelles au fil des générations, nous nous rendons compte que nous nous valons tous. Les jugements et rejets ne sont plus réellement valables même s’ils existent toujours chez certains qui veulent toujours marquer la différence.
Toutefois, nous ne sommes plus à l’ère de la victimisation ou de l’acceptation aveuglée de normes non réglementées, par conséquent la seule riposte pour subsister dans cette jungle stéréotypée est de se protéger et d’assumer sa façon d’être en dépit des règles archaïques.
Pour se faire, la personne doit apprendre à se connaître pour identifier son appartenance et accepter son profil. Ensuite, il convient de faire de sa situation la plus adaptée à son vécu afin de ne pas avoir de remords face à la critique.
S’adapter à son profil permet de ne plus être à la recherche constante des causes de son rejet et d’éviter de sombrer dans une déprime uniquement basée sur des critères intrinsèques dont on ne peut se départir.
D’habitude, on devient faible quand on se sent en position d’infériorité ou quand on perd espoir ou encore quand nous apportons trop d’importance aux jugements. Il est donc important de se valoriser, de définir ses propres règles et de se laisser séduire par sa personne afin d’être son choix parmi tous. Car après tout, le cycle de vie de l’humain va de la naissance à la mort avec la vie tout au long du trajet donc on ne naît pas pour plaire mais plutôt pour vivre !